Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/170

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la voir ; trois glaces disposées dans le salon répétaient tous ses mouvements. Le dîner fini, on dessert ; elle se retire.

L’aubergiste monte, la connaissance n’était pas nouvelle. On était en carnaval ; mon arrivée n’avait rien qui dût le surprendre. Il me félicita sur l’augmentation de mon train, qui supposait un meilleur état dans ma fortune, et se rabattit sur les louanges de mon page, le jeune homme le plus beau, le plus affectionné, le plus intelligent, le plus doux qu’il eût encore vu. Il me demanda si je comptais prendre part aux plaisirs du carnaval : c’était mon