Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/86

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Paraît une autre femme pareillement obsédée ; je fais pour elle la même chose. Les deux esprits quittent leurs effets, me font face et faisaient les insolents, quand, d’une porte qui s’ouvre, sort un homme gros et court, de l’habillement et de la figure d’un guichetier : il tire de sa poche deux petites menottes qui s’attachent comme d’elles-mêmes aux mains des deux captifs que j’ai faits. Je les mets sous la puissance de Jésus-Christ. Je ne sais quelle raison me fait passer pour un moment de cette pièce dans une autre, mais j’y rentre bien vite pour demander mes prisonniers ; ils sont assis sur un banc dans une espèce d’alcôve ; ils se lèvent à mon approche, et six personnages vêtus en archers des pauvres s’en emparent. Je sors après eux ; une espèce d’aumônier marchait à côté de moi. Je vais, disait-il, chez M. le marquis tel ; c’est un