Page:Celler - Études dramatiques, t. 1, 1870.djvu/163

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Janot, -^ Jocrisse, ib

Colalto, I coauteur des Trois JumeaiAX VéniUens^ reËûts par Cailbava pour la scène française (i). Volange, après un demi-succès, se soutint quel*» qoe temps et quitta le Théâtre-Italien pour aller momentanément en province.

Las des voyages, Volange revint aux Variétés amusantes ; il y retrouva en 1787 ses anciens succès dans Jérôme Pointu dont il fit un type secondaire qui dura quelques années, et se continua dans on certain nombre de pièces. Cependant il ne s’enrichit pas plus que Dorvigny, car Brazier (histoire des Petits théâtres) raconte l’avoir rencontré en 1 80 5 près d’Ermenonville menant "un petit roman co- • mique en voiture. » — Sic transit gloria mundi. Tout comme le Menteur^ Janot eut une suite : Janot che :( le Dégraisseur par Carmontelle. — C’est la continuation avec insistance malpropre de la même plaisanterie ordurière. Janot^ après avoir placé sa veste sous le nez de tous ceux qu’il rencontre, l’a portée chez Simon le dégraisseur ; la gar- (i) La pièce des Trois Jumeaux Vénitiem était bien longue pour Voiange. Elle ayait quatre actes, repotant ton» sur un imbroglio contenant un mariage projeté, un autre accompli , une femme et une coqaette poursuivant deux frères, puis le troisième pltissant pour les deux autres.

Les trois frères, c’est Zanetto de Venise, Z. le marin, Z. de Bergfene, on honnête homme, un bourru, un imbécile, donc triple caraotère : élégant, rustre, niais.

Il y avait un jeu de scène fréquent ; Tacteur devait rentrer immédktemcot en scène avec une physionomie nouvelle, difiéreote de celle qu’il avait un instant auparavant.

C’est ce qu’on appelle une pièce à tiroirs , chose acceptable en un acte, mais en quatre !