Pauvre Absalon ! d’une perruque
Que n’avais-tu coiffé ta nuque,
Quand sous des arbr’s aux bras mouvants
Tu fuyais les cheveux aux vents !
Alors une branche perfide,
Sans r’tarder ton cheval rapide,
N’ t’eût pas suspendu subit’ment !
Ça d’vait bien t’ gêner su’ l’ moment
Patient et l’âme bénigne,
L’autr’ jour, un pêcheur à la ligne,
Par un brochet, l’infortuné !
Dans l’abîme fut entraîné.
Un passant l’ saisit par la nuque ;
Mais l’ pauvre diabl’, portant perruque,
Suit l’ poisson dans son élément.
Ça d’vait bien l’ gêner su’ l’ moment !
Un savetier dont la boutique
Cont’nait à grand’ peine un’ pratique,
Un beau jour, son alène en main,
Raccommodait un escarpin ;
Il voit entrer dans sa masure
Un cheval avec un’ voiture !
Pour tirer son fil aisément
Ça d’vait bien l’ gêner su’ l’ moment !