« Voilà Sancho Panza, petit de corps, mais grand en valeur. Miracle étrange ! ce fut bien l’écuyer le plus simple et sans artifice que vit le monde, je vous le jure et certifie.
» Il fut à deux doigts d’être comte, et il l’aurait été, si, pour sa ruine, ne se fussent conjurées les impertinences du siècle vaurien, qui ne pardonnent pas même à un âne.
» C’est sur un âne (parlant par respect), que marchait ce doux écuyer, derrière le doux cheval Rossinante et derrière son maître.
» Ô vaines espérances des humains ! vous passez en promettant le repos, et vous vous perdez à la fin en ombre, en fumée, en songe. »
« Ci-gît le chevalier bien moulu et mal errant que porta Rossinante par voies et par chemins.
» Gît également près de lui Sancho Panza le nigaud, écuyer le plus fidèle que vit le métier d’écuyer. »