Page:Cervantes - L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, traduction Viardot, 1837, tome 2.djvu/190

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

doux et joyeux quand Dieu le voulait bien[1] ! Ô cruches tobosines, qui avez rappelé à mon souvenir le doux trésor de mon amer chagrin ! »

  1. Cervantès met ici dans la bouche de Don Quichotte deux vers populaires qui commencent le dixième sonnet de Garcilaso de la Vega :

    ¡ O dulces prendas, por mi mal halladas !
    Dulces y alegres cuando Dios queria.


    Ces vers sont imités de Virgile (Æn., lib. IV)

    Dulces exuviæ, dum fata deusque sinebant.