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Page:Châteaubriant, Alphonse de - Monsieur des Lourdines, 1912.djvu/106

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vient corroborer mes suppositions, il ne saurait naturellement être question d’un règlement total. Cependant, mon cher ami, il restera toujours une somme considérable à acquitter, d’une façon ou d’une autre ; et c’est ici que j’en reviens à ma question de tout à l’heure, n’est-ce pas ? paieras-tu, ou ne paieras-tu pas ? Ah ? »

La lueur dont s’était éclairée un moment toute la personne de M. des Lourdines disparut aussitôt ; son front se rembrunit, ses bras retombèrent, découragés.

« Mais je ne sais pas ! se lamenta-t-il, je ne sais pas ! Tu viens de me dire qu’il restera toujours une somme à payer ; si je ne paie pas, où Anthime se procurera-t-il les fonds ? Alors ?… alors ?… Je ne sais pas, moi !… c’est mon fils ! mon Dieu ! »

Visiblement impatienté, M. Lamarzellière, d’un geste brusque du doigt, ramena de sa salive sur ses lèvres qui, dès qu’il parlait, devenaient sèches.

« C’est de la pure folie, dit-il de sa voix