Page:Châteaubriant, Alphonse de - Monsieur des Lourdines, 1912.djvu/123

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Depuis quatre longues heures, le cabriolet roulait sur la grand-route. Frédéric avait allumé les lanternes dont la lueur, dans le jour restant, jaunissait à peine, au passage, les flaques d’eau.

On était parti beaucoup plus tard qu’il n’aurait fallu, de sorte qu’au lieu cette fois d’être de retour au Petit-Fougeray dans la matinée, on n’y serait pas avant la nuit : Frédéric avait dû réparer plusieurs erreurs commises dans ses achats, puis il s’était aperçu, en attelant, que la jument avait besoin d’être ferrée ; mais surtout on avait perdu beaucoup de temps à chercher M. des Lourdines, lequel se trouvait là où personne du reste n’en avait l’idée, c’est-à-dire au