étaient une grosse somme, qu’il ne débourserait pas sans une nécessité absolue.
Elle s’était bien fâchée contre une raison si ridicule, mais il n’avait point voulu plier ! Et chaque jour, à peu près, amenait une discussion du même genre, à propos des mille travaux et réparations que nécessite, au début de l’hiver, l’entretien d’un château comme le Petit-Fougeray : des ardoises, sur la toiture, demandaient à être remplacées : il avait ajourné cette réfection à l’année prochaine ; l’étable pas assez chaude exigeait un recrépi : il avait fait transférer le bétail dans une misérable écurie où il manquait d’air ! De même au sujet du plancher du grenier à foin, pour lequel il suffisait d’une demi-journée de charpentier ; de même pour le poulailler, qui ne pouvait plus se passer d’un grillage neuf. Et, chose curieuse ! lui, le premier, soulevait la question, comme s’il tenait à ce qu’on n’ignorât pas qu’il l’avait déjà résolue par la négative. Elle était exaspérée.
De toutes ces bizarreries, qui pouvaient bien être, après tout, les premiers symptômes de