Page:Châteaubriant, Alphonse de - Monsieur des Lourdines, 1912.djvu/163

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Dans la chambre sévissait une chaleur étouffante, depuis près de deux semaines qu’un grand feu y brûlait jour et nuit. Assises contre le mur, près de la veilleuse, la religieuse, Perrine et Estelle disaient le chapelet. Tous les quarts d’heure, la sœur venait rafraîchir sur le front de la malade la compresse d’eau de Cologne conseillée par le médecin.

Dans l’après-midi, le curé du village était venu administrer les saintes huiles. Il ne restait plus d’espoir.