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Page:Châteaubriant, Alphonse de - Monsieur des Lourdines, 1912.djvu/173

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encore, il essuya ses yeux, qui étaient petits et brillants, tout semblables à ceux de sa mère, dont il avait aussi la main longue, blanche et molle.

Il la retrouva, étendue sur son lit. On lui avait mis une robe de satin et, sur les cheveux, la dentelle noire dont elle faisait usage. À ses mains jointes sur sa poitrine s’enroulaient les gros grains d’un rosaire. La figure plombée, bouffie, ne dormait pas. Mais, malgré le trouble qui, à la vue de cette dépouille, lui fit fléchir les genoux, la figure de son père le frappa : le grand jour démasquait toute la ruine de son visage, meurtri, ossifié, méconnaissable. Il se tenait près du lit, les yeux baissés.

Tous les domestiques entrèrent, suivis de quelques personnes des environs, parmi lesquels Joseph, le tourneur de rouet.

On avait ouvert la fenêtre ; il ne pleuvait plus. Un torrent d’air rafraîchissait la pièce.

Suivant l’usage, Mme des Lourdines allait être exposée sur un lit de parade ; mais, afin de faciliter