Page:Châteaubriant, Alphonse de - Monsieur des Lourdines, 1912.djvu/255

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Le surlendemain, dans la matinée, il était couché sur son lit. C’était maintenant sa place habituelle ; il ne le quittait plus que pour les repas. Le jardin lui inspirait un insupportable malaise : il ne s’y aventurait plus.

La tête enfoncée dans l’oreiller, il s’abandonnait à ses pensées, toujours les mêmes, toujours le désespoir de sa ruine, toujours l’effroi de cet avenir qui commençait pour lui, inintelligible, qui n’était plus le sien ! Le moindre bruit dans la maison l’irritait, touchait en son être mille places douloureuses.

Michka ne couchait plus dans sa chambre.