phere qui décide l’eſpece d’électricité[1] des corps (peut-être eſt-ce lui qui opere la réfléxion de la lumiere) mais le Feu n’en paroît pas moins la cauſe efficiente des Phénomenes de l’électricité.
Le Philoſophe ingénieux, qui s’eſt appliqué à ſuivre ces nouveaux miracles de la Nature, peut eſpérer de nous en faire bientôt connoître la cauſe, ſi le travail, l’application & la ſagacité de l’eſprit, peuvent la faire découvrir.
X.
Comment le Feu agit dans le Vuide.
L’air paroît auſſi néceſſaire au Feu pour brûler, qu’aux Animaux pour vivre ; cependant la Machine Pneumatique nous a fait voir que cette regle ſi générale, a auſſi ſes exceptions.
Quelques corps s’enflâment dans le vuide. 1o. Du Souffre verſé dans le vuide ſur un Fer chaud, donne une lumiere très-foible à la verité, & qui s’éteint très-vîte, mais enfin il s’enflamme.
- ↑ On ſçait qu’il y a deux ſortes d’électricités, la réſineuſe, & la vitrée. Voyez ſur cela les Mémoires de M. du Fey dans l’Hiſtoire de l’Académie des Sciences.