Page:Châtillon - Les Poésies, 1866.djvu/70

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 64 —




UN RAYON DE SOLEIL.



Salut ! c’est ton adieu du soir,
Doux soleil de décembre.
Toi qui viens rayer d’or le noir
Qui règne dans ma chambre.

Soleil ! comme un cil de tes yeux
Égaré dans mon ombre,
Ton rayon fait tourner, joyeux,
Des atômes sans nombre.

Puisque tout resplendit par toi,
Que par toi tout scintille,
O soleil ! descends donc en moi,
Pour qu’en moi l’espoir brille !