Aller au contenu

Page:Chénier - Œuvres poétiques, édition Moland, 1889, volume 2.djvu/249

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VIII[1]


....................
..............pour lui
L’ombre du cabinet en délices abonde.
S’il fuit les graves riens, noble ennui du beau monde,
Ou si chez la beauté qui l’admit en secret,
Las de parler enfin, il demeure muet,
Il regagne à grands pas son asile et l’étude ;
Il y trouve la paix, la douce solitude.
Ses livres, et sa plume au bec noir et malin.
Et la sage folie, et le rire à l’œil fin.


Dans un poème sur ce que nous n’avons point de naïvetés… Je n’irai point au théâtre, à la cour, à la ville, subir les caprices d’un public trop superbe et non moins ignorant…

  1. Édition de G. de Chénier.