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Page:Chénier - Œuvres poétiques, édition Moland, 1889, volume 2.djvu/48

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Il les mettra tous dans sa poche. (C’est avec cela qu’il s’en ira à la fin. Il dira à ses confidents, dans le cours de la pièce, qu’il a toujours tous ses diamants en poche ; et qu’il en a maintenant pour une somme énorme, pour 200,000 écus.)

Le jeune homme et la jeune fille sont deux cousins… L’homme sage seulement ami ou peut-être tuteur du jeune amoureux.

Il séduira les hommes par l’espoir de faire de l’or, etc… les femmes, jeunesse éternelle, ne point mourir, etc… Parmi les gobe-mouches, deux fats, bien crédules, bien bêtes, bien raisonneurs.

Quand tout le monde arrive chez la dame, le petit cousin arrive aussi… et, en passant, à l’oreille : — Bonjour, belle cousine… Elle : Bonjour… Non, asseyez-vous plus loin… pas auprès de moi.

Les charlatans valets ont dit, dès la seconde scène, combien la jeune fille de la maison est aimable et jolie, et que leur chef pourra bien en avoir envie, et qu’il ferait fort bien, et qu’il en a déjà eu beaucoup ; et qu’elle ne parait se soucier de personne.

Après que, par la description de la jeune personne innocente qu’il lui faut, il l’aura désignée et fait nommer sans la nommer lui-même, il dira qu’il faut qu’il lui parle seul, sans que personne puisse entendre, ce que la mère trouve fort bon, et le cousin mauvais.


Et je dois seul ici l’interroger.


α[1]

Oh !

γ

Pourquoi non :

  1. Les lettres grecques désignent les personnages : α langoureux, β la jeune fille sa cousine, γ la mère de la jeune fille ; δ, ε, ζ, η, θ cinq dupes ou naïfs, et ι le maître charlatan (γόης).