classé aux Élégies par M. G. de Chénier et qui faisait évidemment partie de la première demi-feuille » et enfin, toujours aux Élégies, une demi-feuille de papier vergé blanc jauni, de 15 centimètres, dont l’écriture parait plus ancienne.
Ce petit poème si touchant a été reconstitué par Becq de Fouquières, sans Taide des manuscrits, grâce à une intuition admirable.
O tombe, ouvre tes bras à la veuve expirante.
Dans le manuscrit, expirante est rayé, mais n*a pas été remplacé.
Chaque fois qu’en ces lieux, un air frais, au matin.
Il y a bien au matin, et non du matin, comme Fa imprimé M. G. de Chénier.
Pleure, pleure, c’est moi. Pleure, fille adorée,
C’est mon âme qui fuit sa demeure sacrée.
Ces deux vers ont été refaits trois fois :
Première version :
Hélas I tu ne sais pas. Pleure, fille adorée.
Deuxième version :
Alors pleure, c’est moi
Version définitive :
Pleure, pleure, c’est moi