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Page:Chénier - Lettres grecques, éd. Bonnières, 1879.djvu/16

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cachée où burent les jeunes muses d’André le Byzantin.

Le premier, nous avons essayé de fixer cette gracieuse figure un peu flottante. Les documents inédits, puisés aux Archives du ministère des affaires étrangères et recueillis dans les registres de la commune d’Antony, nous ont permis de donner quelque précision à la vie de la mère des deux Chénier.

Nous sommes heureux qu’une publication logique nous ait amené à rééditer en même temps les deux lettres de Guys que Madame Chénier avait choisies pour y répondre. L’une de ces lettres traite des danses, l’autre des enterrements des Grecs anciens et modernes.

Madame Chénier avait connu à Constantinople l’auteur du Voyage littéraire de la Grèce. Ce livre trop oublié « joint », dit-elle, « au mérite de la vérité beaucoup d’érudition et un style élégant sans être affecté[1]. » Nous ne sommes pas très éloigné de nous associer à cet éloge.

Nous remercions M. Guillaume Dubufe du concours précieux qu’il nous a apporté. S’inspirant de l’esprit de Madame Chénier, le jeune

  1. Mercure de France, 15 nov. 1778