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Page:Chadourne - L’Amour et le Sablier, 1921.djvu/34

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Qui donc es-tu, maîtresse amère,
Ô volupté de l’abandon ?
Le cœur nourri de tes poisons
N’atteindra jamais sa chimère.

Penché sur ton changeant visage
Où se reflètent tour à tour
La fuite éperdue du voyage
Et le feu lointain de l’amour,

Je cherche la trace ambigüe
Du dieu malin qui me poursuit
Et ne l’ai pas sitôt saisie
Que je l’ai déjà reperdue.