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CONCLUSIOiN
Je ne veux pas terminer un si long parallèle entre ees deux grands poètes du seizième et du dix-neu- vième siècle, sans ajouter quelques mois sur les destinées de leurs œuvres.
Autant que l'on peut préjuger de l'avenir, il semble qu'il y ait encore un dernier rapproche- ment à faire entre Ronsard et Victor Hugo, et que le jugement de la postérité doive être aussi sévère pour l'un que pour l'autre.
Ronsard s'est survécu à lui-même. Il est mort éclipsé par Desportes ; son nom est bientôt tombé dans l'oubli, et un arrêt définitif, quoique trop dur, fut prononcé sur son compte par Boileau, qui a consacré dix vers, à peine, à un des chantres les plus féconds de la France. Aujourd'hui même,