Page:Chalandon - Essai sur la vie et les œuvres de P. de Ronsard, 1875.djvu/36

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— '24 — langue se uuimner Ross, ç"est-à-dite clievau.v, eJ se trouver dans le Danube. De là pourroil avoir esté nommée la seigneurie de la Poissonnière, maison paternelle de Ronsard. »

Parlent, en effet, dans les monuments peinis et sculptés, ninsi que dans presrpie tous les livres de blason, on retrouve ces armes, Iclles que Binet les décrit, comme appartenant aux Ronsard. Un seul auteur, Paillot, a longtemps jeté le trouble chez les érudils et les archéologues par la descriplion d'ar- mes qui sont : d'aznr à trois rosiea d'argent. Un crut d'abord que ces armes étaient personnelles à Ronsard, que peul-ètre elles lui avaient été données par Charles IX, comme témoignage particulier d'es- time et d'affection; mais il paraissait bien éton- nant que le poêle qui s'intitulait toujours avec or- gueil le gentilhomme vemlômoh, qui tenait tant aux prérogatives nobiliaires, pût échanger des armoi- ries comptant plusieurs siècles d'existence et ne rappelant que des souvenirs honorables, contre un blason d'aussi fraîche date. La question est enfin éçlaircie aujourd'hui. Paillot n'avait pas vu de ses propres yeux les armes de Ronsard ; on lui aura très-probablement dit ou écrit qu'ils portaient d'azAir à trois ross; ne comprenant pas ce mol étranger, il aura cru qu'il s'agissait de fleurs, de roses;, rt Ao là sera venue son erreur.