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surnommée la « Bibliothèque de la Fronde » en 1649.

On y voyait aussi des libelles provenant des diverses librairies situées autour de l’Odéon et dans plusieurs quartiers populeux.

Certains livres et brochures se vendaient « chez les libraires du Palais-Royal » lorsque leurs publicateurs ne voulaient pas se nommer.

Le plus connu des libraires du Palais-Royal était assurément Dentu, père de l’éditeur actuel, qui commença dans les galeries de bois.

Chez lui paraissaient les récits d’événements légitimistes ; chez lui, dès 1831, on s’abonnait, pour seize francs, à une suite de vingt-cinq plaquettes qu’imprimait la Société pour publications de brochures.

C’étaient : Quelques observations sur le procès des ministres ; Encore un procès de presse ; de la Marche du gouvernement depuis le 7 août 1830 ; et, notamment, une Pétition aux Chambres « sur les meilleurs moyens de mettre un terme aux complots insurrectionnels organisés depuis le mois de juillet par les révolutionnaires avides de place, de sang et de rapine, et de préserver la société de nouvelles entreprises de la part des forçats libérés, surtout dans une grande cité telle que Paris ».

Des brochures publiées chez Dentu, quelques-