Le Comte Armand, drame en cinq actes, en vers ;
La Béguine de Nivelle, drame en cinq actes, en vers ;
Marceline, drame en cinq actes, en prose ;
La Dame d’Étampes, drame en cinq actes, en vers.
J’en passe… et des plus mauvaises ; je vous fais grâce des œuvres dramatiques par moi commises depuis l’époque où la Dame d’Étampes fut présentée à l’Odéon, lue par mon ami Édouard Thierry, reçue avec acclamations par le comité, et bientôt mise en répétition. Elle avait pour interprètes Louis Monrose, Bignon, Barré, Pierson, Mme Halley, qui avait créé le rôle de Tullie dans la Lucrèce de Ponsard, et Mlle Volet, charmante jeune première dudit théâtre.
Dans ma joie, durant les répétitions, je ne quittais plus les acteurs, j’allais avec eux chez la mère Cadet, rue de la Gaîté, à la barrière du Mont-Parnasse, manger le lapin sauté et boire le petit vin bleu, entre mes heures ordinaires de repas. J’attrapais des indigestions, mais je vivais un peu de la vie du théâtre et je rêvais déjà les applaudissements du parterre.
L’Odéon m’apparaissait comme une terre promise, et je ne manquais pas une représentation, — pas un souper d’artistes, non plus.