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XXXIV

J’arrive aux médecins et aux chirurgiens. Ici, mon incompétence éclate, et je pourrais à peine citer tous les noms des hommes qui se sont rendus célèbres, en 1830 et après. Je renvoie mes lecteurs aux biographies médicales, et je me borne à leur parler de quelques princes de la médecine et de la chirurgie qu’il m’a été donné de connaître.

Broussais et Magendie se partageaient, avec Dupuytren, les avantages de la popularité.

Lorsque le choléra apparut pour la première fois, en 1832, Magendie était médecin à l’Hôtel-Dieu. « Que faut-il faire ? lui demandait-on. — Je ne sais guère », répondait-il. Et cependant, il était allé à Sunderland pour étudier la marche du choléra. Il se rendit à l’Hôtel-Dieu, en disant : « Les riches ne manqueront pas de médecins. »

Bientôt, en franchissant les marches de cet