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jusqu’à Nestor Roqueplan, rédacteur du Figaro (l’Ancien).
La protestation des députés était revêtue de signatures non moins variées en couleurs : Audry de Puyraveau, à côté de La Rochefoucauld ; Persil, à côté de Labbey de Pompières ; Lobau, à côté de Mauguin, etc.
Quiconque tenait une plume s’était jeté dans la mêlée, sans penser d’abord à combattre avec le fer.
Puis, on entendit Alexandre Laborde dire aux étudiants :
« Ce ne sont plus de vaines paroles que réclame le pays. Il faut recourir aux armes : une action unanime, forte et puissante, peut seule sauver nos libertés ! »
Thiers voulait des « têtes au bas de la protestation » ; voilà pourquoi il avait exigé des signatures.