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Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 3.djvu/205

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UN RESTAURANT À MORTARA.

— Apportez-nous deux couverts en argent !

— Qu’est-ce que ces messieurs désirent prendre ?

— Nous ne prendrons pas autre chose.

Les Autrichiens reçus en effet à bras ouverts par les populations.

— Mon bonhomme, nous avons un ancien compte à régler ensemble. Vous allez me payer tout cela, et pour cette fois je ferai de l’usure.

— Est-il égoïste le tambour-major ! Il avance toujours, lui ; il ne s’occupe pas de ceux qui le suivent !