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— Vous êtes vainqueur ? Mais quel est ce monsieur qui est derrière vous ? — C’est un Français que je viens de faire prisonnier. |
— Ce pauvre Autrichien ! il n’est pas libre de ses deux mains pour se défendre ! |
— Permettez, monsieur le chroniqueur, faites-moi une petite place. Si vous travaillez pour les Débats, moi je travaille pour la patrie. |
— Vous avez ôté une des épingles piquées sur cette carte ? — Oui, monsieur, pour le châle de madame ! — Malheureuse ! vous avez enlevé un corps de trente mille hommes franco-sarde ! La guerre est compromise par votre sottise ! |