Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 3.djvu/239

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— Les domestiques n’ayant plus à craindre le froid aux doigts en suivant leurs maîtresses à la promenade.

— Ma chère amie, je t’ai menée voir la Famille Benoîton pour que cela te serve de leçon.

— Oui, mon ami, je veux qu’elle me profite, tu vas m’acheter une robe comme celle de Mme Manvoy.

— Sept mille francs au moins ! Quelle leçon lui ai-je donnée là !

— Comment ! c’est vous, chère madame, sous ce costume ?

— Hélas oui ! On crie tellement contre le luxe des femmes que je m’habille en homme quand je veux faire un peu de dépense.

— C’est la pièce que vous venez me proposer pour mon théâtre ?

— Mais oui, elle a parfaitement réussi au Vaudeville.