Aller au contenu

Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 3.djvu/247

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Très-riche, ma chère !

— Bah ?

— À souper, il a demandé des huîtres.

— Encore vous, madame ? Quel souper faut-il servir ?

— Toujours la même chose, il n’y a de changé que le monsieur.

— Où en es-tu ?

— Elle veut que je la mène chez Brébant.

— Ah ! diable ! elle en fait une question de cabinet.

— Cher monsieur, prêtez-moi dix sous pour mon châle qui est au vestiaire ?

— Je n’ai qu’un billet de cent francs.

— Ça ne fait rien, je vous rendrai les dix sous et je garderai le reste.