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LE DÉPART DE CRIMÉE.

— Mon cher ami Peters, je t’assure que j’aurai trop chaud avec la pelisse que tu viens de me donner.

— Du tout, les nuits sont fraîches ; je veux que tu mettes encore ce cache-nez et ces gants fourrés, et que tu m’écrives dès ton arrivée à Constantinople, sans quoi je serai dans une inquiétude mortelle.

— Soldat, que faites-vous ainsi toujours au bord de la mer ?

— Capitaine, j’attends que bono Français reviennent.

Les seigneurs russes pouvant maintenant reprendre le cours de leurs idées.

— Nous allons avoir la guerre avec le Madagascar, faut modifier son tir.

— Suffit, caporal, au lieu de viser dans le blanc je vais tirer sur le noir.