Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 4.djvu/281

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— Croireriez-vous, mon bourgeois, que je n’ai fait que me présenter au camp autrichien, le lendemain il y avait quarante sapeurs de chez eux qui s’étiont brûlé la cervelle de dépit, rien que d’avoir vu ma barbe.

— T’as pas été en Italie ?

— Non !

— Eh bien ! alors, je te défends de causer sur la peinture ; tu m’entends ?

— Mademoiselle Françoise, depuis mon voyage en Italie, je cherche la pureté dans les lignes ; votre visage ne peut plus m’aller !

— Depuis que j’ai couché sur la terre d’Italie, je ne puis plus coucher sur le lit de camp ! J’enfonce dans ces diables de planches ! ! !