Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 4.djvu/373

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SOULOUQUE. — Voilà le jour de l’an, il faut pourtant que je donne de l’argent aux domestiques du palais.

OURIKA. — Bah ! tire leur les oreilles comme faisait l’empereur Napoléon ; ça suffit.

L’impératrice Ourika se rend chez le grand maréchal prince de la Cassonade pour recevoir ses étrennes.

— Mon ami, le facteur t’apporte un almanach ; faut-il lui donner cinq francs ?

— Ma foi, j’aime encore mieux lui donner cette croix, ça m’économisera cent sous.

Un marchand à vingt-neuf sous étant débarqué à Haïti, l’empereur monte son ménage.