Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 4.djvu/381

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LA COUR DE SOULOUQUE LE MATIN.

— L’empereur Soulouque est-il visible ?

— Non, monsieur, il est occupé, il nettoie ses bottes à l’écurie.

— L’impératrice daignerait-elle m’accorder une audience ?

— C’est moi, monsieur.

Étant parvenu à négocier un emprunt de six cents francs en Angleterre, Soulouque se livre à tout son goût pour le faste, et il colle dans tous ses appartements du papier à douze sous le rouleau.
L’impératrice, pour se distraire de ses ennuis, prie Marco Saint-Hilaire de lui enseigner la gavotte.
SCANDALE À LA COUR.

— L’impératrice, au lieu de danser la gavotte que Marco Saint-Hilaire avait essayé de lui enseigner, se met à danser le grand pas chicard, ce qui est contraire à la tradition impériale.