Page:Cham - Albums du Charivari, Vol. 5.djvu/147

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— Pardon, gendarme, je vous ai envoyé chercher parce que j’ai plus de confiance en vous que dans les zouaves pour arrêter ma maladie.

— Ah ! mon Dieu ! dans quel état tu reviens !

— J’ai pas pu marcher sans mes béquilles, il a cru que j’y mettais de la mauvaise volonté, et il m’a administré une bonne raclée.

— Comme si qu’il n’y avait que les zouaves ! Vous allez obéir aussi à la ligne et quitter vos béquilles tout de suite, sinon que nous considérons la chose comme un affront.

— Si le trombone guérit les rhumatismes, que pourrais-je bien guérir, moi, une grosse caisse ? Parbleu ! les maladies de peau.