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Le financier Castorine, voulant faire manger toute la presse sans exception, porte son dîner à domicile chez les journalistes qui sont retenus chez eux par une cause quelconque.

— Mon bon monsieur Castorine, je n’ai pas dîné !

— Êtes-vous journaliste ? Non, eh bien ! laissez-moi tranquille !

— Le financier Castorine, notre maître, en perdra la tête, avec sa Bourse et ses dîners, il confond tout ensemble ; il m’a dit de lui acheter quinze cents truffes dont deux sous.

LE MAÎTRE D’HOTEL. Pardon, monsieur Castorine, il reste encore un journal à placer, et la table est au complet.

CASTORINE. Bah ! c’est un journal qui a deux avertissements, il ne faut pas se gêner avec lui ; vous le mettrez à la petite table.