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(LA ROUTE DE KABYLIE SUR L’AIR DE Gastibelza.)

— Le fiacre qui vient à tra-vers la monta-a-a-a-gne ! le rendra fou ! le rendra fou !

— Kabyle, mon cher, vous êtes sujet français ! Allez chercher votre carte d’électeur.

— Dites donc, caporal, je ne peux plus avancer, faut-il continuer la route ?

— J’ai pas reçu d’ordres, avance toujours.

— Dites donc, zouave, vous avez maintenant une route pour parcourir la Kabylie.

— Mon officier, ça me gêne les routes pour me promener ; je suis habitué là où il n’y a pas de chemin. Ça m’est plus commode.