À L’EXPOSITION DES ANIMAUX
— Ne mets donc pas les doigts dans ton nez, malpropre !
— Maman, c’est tous cochons par ici ; c’est pour les flatter que je fais ça.
|
— Ça vaut deux cents francs, un mouton comme celui-ci ; voyez-moi cette laine !
— J’en voudrais un meilleur marché ; cela m’est égal qu’il soit moitié coton.
|
— Monsieur, faut que vous soyez bien cruel pour vous tenir comme ça devant ces pauvres moutons pour les humilier avec vos gigots !
|
— Tiens, la belle vache laitière ! Dis donc, Paméla, pourquoi n’as-tu pas exposé ton baron ? T’aurais eu un prix aussi avec ta vache à lait !
|