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vingt-cinq poèmes (poèmes dramatiques et autres, et projets poétiques de divers drames), il reste cent-neuf écrits en prose.

À titre de documents sur les vues philosophiques générales de Wagner, on fera bien de consulter les nombreuses pensées consignées dans le volume susmentionné de Projets, etc., et aussi les quelques cinq cents lettres qui ont été publiées, et parmi lesquelles il faut mentionner tout spécialement : les deux cents lettres à Liszt [1], les cent soixante-quinze lettres à Uhlig, à Fischer, et à Heine [2], et les douze lettres à Rœckel [3].

Il reste encore à publier : une autobiographie détaillée et plusieurs centaines de lettres [4].

Nous avons compté en tout cent neuf écrits divers. Il en faut cependant déduire vingt-trois, qui, simples introductions à des volumes isolés des œuvres complètes, communications sur diverses affaires, etc., ont à peine la valeur d’écrits indépendants, ou, comme les critiques sur W.-H. Richl, sur Ferdinant Hiller, sur Edouard Devrient, ont une portée si directement personnelle et polémique qu’ils ne sauraient guère s’harmoniser avec l’ensemble de l’œuvre. Les quatre-vingt-six qui restent peuvent être classés en deux groupes principaux :

I. — Dix-neuf traitent de la Vie dans ses diverses manifestations.

II. — Soixante-seize ont plus spécialement l’Art pour objet.

  1. Correspondance de Wagner et de Liszt, Breitkopf & Härtel, 1887.
  2. Lettres de Richard Wagner à Théodore Uhlig, à Wilhelm Fischer et à Ferdinand Heine, Breitkopf & Härtel, 1888.
  3. Lettres de Richard Wagner à Auguste Roeckel, Breitkopf & Härtel, 1894.
  4. Quatre projets de l’année 1850 demeurèrent inachevés, parce que d’autres écrits les avaient rendus superflus : La Fonction de l’art à venir, La Rédemption du Génie, Le monumental, La Laideur de la civilisation.