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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/139

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VI

1838

Les derniers mois de l'année 1837 furent employés par Mérimée à faire des rapports sur les subventions à accor- der, sur les demandes de réparations.

Le 28 septembre 1837, il adressa un rapport sur l'église de Senez, pour laquelle on demandait une subven- tion qui regardait plutôt le ministre des cultes; sur l'église de Saint-Nicolas du Port (Meurthe), sur St-Maximin (Var).

Mérimée était opposé aux déplacements d'objets d'art. Il le disait nettement dans un rapport du 19 décembre 1838, sur la restauration des vitraux de l'église de St-Quentin confiée à M. Lemasle, qui proposait l'acqui- sition d'une cuve en pierre de l'église de Yermand. « Je suis fort ennemi des déplacements qui ne sont pas abso- lument commandés par une nécessité de conservation. Cette cuve byzantine est bien placée dans une église de même style, elle en fait partie intégrante '. »

En 1838, le ministre de l'Instruction publique exprima le désir qu'un dépôt des antiquités du moyen âge décou- vertes à Paris ou dans la banlieue lût établi à Paris, soit à l'Hôtel de Ville, soit dans la maison de François I er , soit dans les Thermes de Julien, ou enfin dans le réfec-

1. Archives de la Connu, des Mon. histor., foc. cit. Chambon. — P. Mérimée. 8