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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/174

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I48 NOTES SUR PROSPER MÉRÎMÉE

ce que vous voulez, n'est-ce pas? Une autre chose que vous ne dites pas et qu'il serait nécessaire de dire, c'est que vous ave/, le moyen de publier, et que vous ne vou- lez pas user de ce moyen. Ne serait-il pas convenable enfui de donner à toute la lettre un ton de plaisanterie, comme s'il s'agissait d'une affaire dont vous ne faites que peu de cas. L'anecdote de la paix est indispensable.

« Tout à vous « P' M.

« La menace de la fin est bonne, mais un peu sérieuse. Je verrai ce que feutrai à faire — peut-être ces nouveaux volumes ne m'inspireront-ils que des éloges, et alors je pense que vous n'auriez pas d'objections à me permettre de les exprimer.

Nouvelle lettre :

« Mon cher ami, il y a grande amélioration ce me semble. Je n'ai que ceux petites observations à vous faire.

i° « me reposer de ces misères » — oublier ces misères, ou quelque chose de semblable. Il ne faut pas convenir que cela vous ait fatigué. 2 la seconde phrase a quelque chose de louche « comme ils ne m'inspireront que des éloges, je suppose que mes critiques seront accueil- lies » je comprends que vous voulez faire entendre que vous reprendrez plus tard vos premiers articles, mais je crois que cela est inutile. Vous venez de parler des moyens de publicité que vous avez à votre disposition. Vous ter- minez par promettre des éloges pour l'avenir, l'ironie et la menace me semblent assez claires pour n'avoir pas besoin d'être détaillées. Le seul inconvénient au reste que