Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/24

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nication des lettres à M. Thiers, ainsi que M me la Marquise de Montebello, notre très gracieuse ambas- sadrice auprès de la Cour de Russie, à qui je dois l'aimable communication de bien des documents pré- cieux qui m'ont été très utiles pour ces Notes, de vouloir bien agréer l'expression de ma très vive et très respectueuse reconnaissance; M. Bixio ', M. Edmond de Lagrené, M. Paul Koyer-Collard % M. le baron Jehan de YVitte ; m'ont permis avec une libéra-

i. Les lettres A M. Bixio sont au nombre de 45, formant environ 43 P a ge-s Je l'écriture de Mérimée, beaucoup ne sont que de simples billets, s.iiis grande importance, adressés quelquefois au président de la Commission des Théâtres ; relatifs d'autres fois : à des invitations à diner, acceptées, refusées; à des articles, etc. Nous faisons connaître les plus intéressantes, l'armi celles que nous avons laissées de coté, il n'y à guère à signaler qu'un billet du 6 janvier 1854 invitant Bixio à venir boire du Tokay avec M. Szarvady et Lagrené, un autre sd. relatif à la présentation qu'il désire faire de son ami à M"" de Montijo ; un troi- sième où il est question du mariage de M" Viollet-le-Duc; un autre où il déclare qu'il fera tout ce qui dépendra de lui pour aller « prendre des forces contre le carême », enfin une recommandation pour un de ses amis, M. Laurot, autrefois employé à l'Odéon, à qui on avait d'abord retiré ses appointements. « Restait un logement qu'on veut lui ôter aussi pour en faire une salle d'étude pour l'escrime et la danse (sic). Je voulais vous dire qu'en admettant que ce logement fût un abus, M. L. a 70 ans, et que les abus de cet âge-là commencent à être respectables. C'est un homme de beaucoup d'esprit et d'instruction, quel si grand mal y aurait-il à le laisser mourir en paix dans son petit logement qu'il a occupé pendant plus de 30 ans? Croyez que l'Odéon fermera avant qu'il meure et ce n'est vraiment pas la peine de le déranger. »

2. Il v a une quarantaine de lettres à Hippolyte Royer-Collard. for- mant envion 110 pages. Nous en publions quelques-unes, et avons utilisé toutes les autres.

3. Il n'y a qu'une trentaine de lettres à M. de Witte : nous avons utilisé les plus importantes. Parmi les autres nous signalerons un billet du 16 juillet 1859 et une lettre du 18 octobre 1861 relatifs à des frag- ments du British Muséum.