Aller au contenu

Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/262

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

2}6 NOTES Sl'R PROSPER MÉRIMÉE

Grasset venait bientôt passer quelque temps à Paris. Mérimée lui écrivait aussitôt :

« Mon cher ami, pourriez-vous me faire le plaisir de demandera M. Thaver s'il sait l'adresse de M. Multcdo, membre du Conseil général de la Corse qui est en ce moment à Paris. M. M. est je crois un peu son parent. Si vous avez ladite adresse envoyez-la moi par la poste.

« M. de Witte mon compagnon de voyage en Grèce

voudrait bien voir vos pierres, vos médailles et votre

vase. Donnez-moi un jour pour que je vous l'adresse.

« Tout à vous.

« P r Mérimée. « Mardi soir. »

Monsieur E. Grasset

rue veuve d'Antin, n° ié.

Le lendemain il écrivait au baron de Witte :

« Mercredi, 18 mai.

« 'Hym^évE Z'.oy.nx.xlz

« Mon libraire est mort à l'hôpital réduit, et je ne sais plus où me procurer le Voyage en Corse, en voici un en Auvergne en échange, et par dessus le marché un cro- quis d'un bas-relief en marbre blanc du Musée de Vienne, Isère, que je vous donne MuÔoXoytaç svsxa.

« Grasset nous attendra chez lui vendredi à 3 heures.

Dites-moi où vous voulez que je vous prenne? Il demeure

rue d'Antin, ié : le Palais royal, devant la Rotonde, serait

un assez bon rendez-vous, à moins que vous n'ayiez

affaire dans mon quartier ce jour-là.

« Tout à vous.

« P r Mérimée. »