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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/491

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LA BIBI.IOTHlJJl 1: I ['KOSPER MERIMEE

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iris, 1 5 juillet [ 1 S 6 7 J . « Madame,

« J'ai lu avec grand intérêtes deux nouveaux volumes de M. François, mais je suis eaucoup trop ignorant en ces matières pour oser en p 1er au public. Je ne sais absolument rien des travail: antérieurs, et, avant le Manuel d'histoire ancienne, j'éts persuadé qu'il n'y avait rien à espérer des hiéi'Oglypl 5 et des clous assvriens. Quelque superficielle que soi la critique du Moniteur, encore faut-il que Ton sache qùlque chose du sujet qu'on traite. Si j'essayais je ne marquerais pas de faire des erreurs gigantesques. Je suis d retour de Londres depuis peu de jours et si abattu pari chaleur et les orages avortés que je n'ai pas la force 1 sortir de mon trou.

« Veuille agréer, etc.

« P 1 ' Mérimée. »

36. Lenormant (M me ). - - Nus ignorons à quel ou- vrage de M me Lenormant se rapprte la lettre suivante de Mérimée.

« Madame,

« J'ai reçu votre petit livre ont je vous remercie beaucoup. Croyez que j'en ava déjà un exemplaire, mais le votre m'est bien précieu. comme un souvenir de votre bonté et de l'intérêt que >us avez pour moi.

« Je viens d'apprendre qu'uni. conspiration presque

aussi grave que celle du 10 déc ibre se trame contre

plusieurs de nos amis. Je me propse d'en parler demain

à M r Lenormant s'il est chez lui d is l'après midi.

Ciiambon. — P. Mérimée.