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CAPTIF.


 
Le poëte jamais n’est maître de sa lyre,
Dont les cordes souvent éclatent sous ses doigts ;
C’est lorsqu’il sent le plus qu’il peut le moins décrire,
Et que, voulant chanter, il demeure sans voix.

Lorsqu’à l’entour de lui tout n’est que poésie,
Que la nature en fête étale ses splendeurs,