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LES TROIS PAS DU NAIN.


 
Mavali le puissant repose en son palais.
C’est midi, le soleil jette de chauds reflets
À travers les plis lourds des tentures bien closes.
Une grande torpeur saisit hommes et choses.
Dans la salle où le roi négligemment s’endort,
Douze esclaves, liés avec des chaînes d’or,
Agitant sur son front un éventail de plume,
Le gardent anxieux, — car le maître a coutume,