Page:Chambrier - Au delà (Fischbacher 1886).djvu/140

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Et, sous un autre ciel, un vieillard solitaire,
Las d’avoir travaillé tout le jour à la terre,
Respire le vent frais qui le baise en passant ;

Il regarde pensif le grand ciel qui rayonne
Plein d’un ruissellement d’étoiles, et s’étonne
Que la lune soit rouge et paraisse de sang…


Bevaix, 12 septembre 1881.