DE CHAMFORT. qS
FABLE XVIII.
Cette fable est charmante d'un bout à l'autre pour le naturel , la gaîté , surtout pour la vérité des tableaux.
��LIVRE QUATRIEME.
��V, 5. Ta qui nàquites toute belle, A votre iuditl'érence près.
Ces deux vers sont d'une finesse peu connue jusqu'à La Fon" taine , mais l'Apologue ne vaut rien. Quoi de plus ridicule que cette supposition d'un lion amoureux d'une jeune fille , de l'entrevue du lioa et du beau-père de ce lion , qui se laisse limer les dents ? Tranchons le mot, tout cela est misérable. Il était si aisé à La Fontaine de composer un Apologue dont la morale eut été comme dans celui-ci :
Amour! Amour! quand tu nous tiens, On peut bien dire adieu prudence.
FABLE II.
Cette petite aventure n'est point mie fable : La Fontaine l'avoue lui-même par ce vers :
Ceci n'est pas un conte à plaisir inventé.
Il s'en sert pour amener de la morale.
V. 24. . . assuré. Mauvaise rime.
V. 2j. Les conseils de la mer et de l'ambition ,
Expression très-noble et rapprochement très-heureux, qui réveille dans l'esprit du lecteiu" l'idée du naufrage pour le maiiu et pour l'ambitieux.
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