Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/125

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DE CHAMFORT. lOI

V. 54. Ses larmes ne sauraient. . . La Fontaine ne néglige pas la moindre circonstance capable de jeter de l'intérêt dans son récit.

V. dernière Quant à moi, j'y mettrais encor l'œil de l'amant.

Ce dernier vers produit une surprise charmante. Voilà de ces beautés que Phèdre ni Esope n'ont point connues.

FABLE XXII.

V. 2. Voici comme Esope le mit En ciédit;

Il fallait mettre ces deux vers en un , ce qui était facile , et cr qui sauvait en même temps les trois rimes consécutives en it.

V. 6 Environ le temps

Que tout aime. . . .

Un mit suFtit à La Fontaine pour réveiller son imagination mo- bile et sen ible. Le voilà qui s'intéresse au sort de cette allouette , qui a pïissé la moitié d'un printemps sans aimer.

V. i3. A toute force enfin elle se résolut

D'imiter la nature et d'être mère encore.

L'importance que La Fontaine donne à cet oiseau est charmante.

V. 24 Avecque ... Ce mot, dans La Fontahie, se trouve

souvent de trois syllabes, ce qui rend le vers pesant. On ne sup- porte plus cette ic nce.

V. 34. ...Un dit Avec quelle vivacité est peint l'em- pressement des enfans à rendre compte à leur mère. ' ♦

Aider, écouter, manger, mauvaises rimes , c'est dommage. On Toudrait rpe cette fable fût parfaite.

V. 36. S'il n'a dit que cela Peut-on mettre la morale en

action d'une manière plus sensible et plus frappante ?

V. 5o. Il a dit ses parens , mère ! c'est à cette heure. . . Non

Comme la kçon se fortifie par la sécurité de l'alouette.

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