Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/158

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différer jusqu'au lendemain. On avertit La Fontaine que le len- demain n'arriverait pas. Il en fut d'une surprise extrême.

��V. I. Par des vœux importuns , etc. . . .

Cette distribution égale de huit vers ])our le Prologue , et de huit autres pour la fable , rappelle ce que nous avons dit dans la note sur celle du coq et de la perle , Uv. i , fable 20.

��T. 1. Rien ne pèse autant qu'un secret" :

Cette petite historiette , dont la moralité n'est pas neuve , est bien joliment contée. Renommée, journée, mauvaise rime. Le dia- logue des deux femmes est très-naturel. C'est im des taieiis de La Fontaine, et vf)ilà ce que n'ont pas les autres fabulistes.

F\iîi.K VI r. V. 1. ^^ous n'avons pas les yeux à répi-euvr des belles.

Lamotir , falnitiste très-inférieur à La Fontaine, a rapproché ces deux idées dans un vers fort heureux. Il dit que les juges ont très- souvent ,

• l'bur les présens des mains, pour les belles des yeux.

V. 6. S'était f;iil un collier, etc. . . .

Précision très-lieureuse et qui fait peinture.

V. -. Il était tempérant plus qu'il ii'cfil vouhi l'èlrc.

Vers très-plaisant , .cjui expiiiue à merveille le coniJ)at entre l'a))- pétit du chien , et la victoire que son éducation le force à riMuporIcr »ur lui-mérac.

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