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Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/189

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DE CnAMFORT. l65

V. 60. Louanges du désert et de la pauvreté.

Etait-ce dans des lettres que le berger ccriAait ? Ce berger-visir était-il un sage qui eût écrit ses pensées dans un ouvrage ? il me semble qu'il eût fallu éclaircir cela brièvement.

V. 69. Et je pense aussi sa musette.

Ce n'était pas un poète comme La Fontaine , qui pouvait oublier de mettre une musette dans le coffre-fort du berger. Quelle grâce dans ce petit mot , je pense !

V, -o. Doux trésors ! se dit-il , cliers gages . . .

Voilà encore ini de ces morceaux où il semble que le cœur de La Fontaine prenne plaisir à s'épancher. La naïveté de son caract*Te , la simplicité de son âme , son goût pour la retraite le mettent vite à la place de ceux qui forment des vœux pour le séjour de la campagne , pour la médiocrité , pour la solitude. Nous en avons déjà vu plusieurs exemple^ , et heureusement nous en retrouverons encore.

FVBLE xr.

V. 1. Tircis, qui pour la stiilc Annelte.

La chanson du ])erger est fort jolie ; mais on est un peu scanda- lisé de la morale de la pièce et du conseil que l'auteur donne aux rois. La Fontaine , apôtre du despotisme 1 La Fontaine , Jjlàmer les voies de la douceur et de la persuasion ! cela paraît plus extraordi- naire et plus contre la nature , que le loup rempli d'humanité, dont il nous a parlé quatre ou cinq fables plus haut.

FABLE XII.

V. I. Deux perroquets, l'un père et l'autre fils. . .

Ces quatre premiers vers sont joliment tournés , et sembleraient annoncer un meilleur apologue. Celui-ci est très-médloci'e. Ce perro-

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